Le scepticisme est une valeur sûre. Je déjeunais d’ailleurs avec Jacques Nantel ce matin et lui confiais la nature de ce billet que j’allais écrire. Comme il me dit, le problème avec les intentions, est qu’elles ne sont que des intentions et pas nécessairement révélatrices des actions qui sont prises. Il me conta l’histoire de ces sondages à propos du nombre de fois que les gens vont au théâtre dans une année. Si on prend les réponses des répondants que l’on les projette sur la population active, il se vendrait 5 fois plus de billets de théâtre que ce qu’il ne se vend réellement! Alors oui le scepticisme est de prudence. N’empêche qu’avec des registres d’intentions, on a tout de même une vision assez claire d’intentions qui ne se manifesteront peut-être pas, mais qui pourraient tout de même tracer le portrait de l’avenir et influer sur le court des choses.
Est-ce les sondages qui incitent les gens à voter de tel bord ou est-ce que les sondages reflètent une réalité déjà présente? Grande question existentielle!